Les membres de la FUCMA au Canada se rendront aux urnes le 21 octobre pour élire leurs députés et un nouveau gouvernement. Lorsque vous déciderez comment voter, rappelez-vous que les élections ont des conséquences. Pensez à ce que le gouvernement conservateur précédent avait prévu pour les syndiqués juste avant les élections de 2015.
S’il est important de regarder vers l’avenir et de planifier, il est également important de se rappeler la position hostile du Parti conservateur à l’égard des syndicats il y a à peine quatre ans. Les projets de loi C-377 et C-525 du Parti conservateur imposaient aux syndicats des exigences onéreuses en matière de rapports, alourdissaient le fardeau de la syndicalisation de nouveaux travailleurs et prouvaient que le Parti conservateur était déterminé à mettre en œuvre un programme antisyndical.
Ces lois offensantes et inconstitutionnelles n’étaient que les premiers pas et s’inscrivaient dans une philosophie du « droit au travail ». Peu de choses ont changé en ce qui concerne le programme conservateur pour les syndicats; ils n’ont pas beaucoup appris depuis leur défaite en 2015. En fait, ils sont plus insensibles et intolérants que jamais. Si Andrew Scheer est élu, nous savons qu’il ne sera pas favorable aux syndicats, qu’il sabrera dans le financement d’importants services publics, qu’il réduira les mesures visant à prévenir les changements climatiques et qu’il remettra les rênes du gouvernement entre les mains des plus riches et des intérêts particuliers.
On ne peut pas permettre cela.
Comme en 2015, il est crucial que la voix puissante de la FUCMA se fasse à nouveau entendre en 2019. Il y a quatre ans, la FUCMA s’est jointe à d’autres syndicats pour organiser une campagne vigoureuse contre les projets de loi C-377 et C-525. En conséquence, le gouvernement conservateur a été battu lors des élections fédérales. Ensemble, nous avons agi en 2015.
Lorsque le Parti libéral a pris le pouvoir après les élections, la FUCMA et d’autres syndicats ont obtenu l’accès aux couloirs du pouvoir sur la Colline du Parlement, ce qui ne s’était pas produit sous le gouvernement conservateur pendant les années précédentes. Cela s’est traduit par une législation et des initiatives progressistes au profit des familles de travailleurs et des membres syndiqués dans tout le Canada. Le gouvernement libéral :
En 2017, suite aux interventions de la FUCMA et d’autres syndicats, le gouvernement fédéral a annoncé l’octroi de 85 millions de dollars pour le Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical (PFIMS) afin de renforcer la formation en apprentissage, l’innovation et les partenariats en milieu syndical. Le gouvernement libéral s’associe maintenant à la FUCMA pour améliorer la qualité de la formation dans nos centres afin de mieux soutenir une main-d’œuvre qualifiée, inclusive, accréditée et productive dans les métiers. Jusqu’à présent, le gouvernement fédéral a investi plus de 2,15 millions de dollars dans les centres de formation de la FUCMA afin que les Canadiens soient prêts pour l’avenir.
Bien que le gouvernement libéral actuel ait tenu la plupart des promesses qu’il avait faites avant de prendre le pouvoir, il reste encore du travail à faire. Ils ont commis des erreurs au cours des quatre dernières années, et celles-ci méritent d’être dénoncées. Toutefois, face à la perspective d’un gouvernement conservateur, nous devons travailler ensemble pour nous assurer d’avoir des candidats plus progressistes et un gouvernement progressiste après les prochaines élections.
Voici les enjeux de la FUCMA pour la campagne de 2019. Demandez aux candidats de votre région quelle est leur position sur ces questions. Dites-leur que votre soutien et celui de vos confrères et consœurs de la FUCMA ont eu un impact positif dans le passé – et auront un impact positif le 21 octobre prochain :
Il est important que la FUCMA se fasse entendre en communiquant ses priorités aux candidats locaux. C’est pourquoi nous encourageons les membres à s’impliquer dans les comités d’action politique de leur section, afin que nous puissions élire des députés favorables aux travailleurs à la Chambre des communes le 21 octobre.